Les compétences techniques et les compétences comportementales du CCDUS aident à comprendre et à appliquer une approche axée sur les compétences aux processus d’embauche, de gestion du rendement et de perfectionnement professionnel.
Le CCDUS a défini certains facteurs utiles à l’adaptation des compétences au travail auprès de populations particulières. Les listes de ressources proposées portent sur des habiletés, connaissances, attitudes et pratiques nécessaires dans divers milieux pour répondre aux besoins de ces populations en fonction de leurs antécédents et circonstances.
Pour les prestataires de services en usage de substances, le respect, la confiance et la sécurité sont des qualités essentielles à l’établissement de liens efficaces. Face à la grande diversité des populations, les compétences peuvent être adaptées et ainsi permettre de nouer des liens solides et de confiance, d’établir des plans de traitement personnalisés et d’offrir des services qui répondent aux besoins.
Le CCDUS propose des compétences utiles dans le travail avec les populations suivantes :
- Personnes qui ont vécu des expériences négatives durant l’enfance (ENE) – tout intervenant travaillant avec des personnes qui consomment des substances ou qui risquent de le faire doit connaître les conséquences des ENE.
- Personnes à différents stades du développement (jeunes et adultes) – il faut que les approches adoptées tiennent compte du stade de développement, des répercussions qu’ont les substances selon le stade et de l’influence des facteurs psychosociaux.
- Personnes enceintes – il faut mieux faire connaître les enjeux intersectoriels que vivent souvent les personnes enceintes qui consomment des substances (craindre le jugement des autres, éviter d’obtenir des soins prénataux, etc.).
Nous avons choisi les ressources présentées sur ces pages Web à partir des résultats de revues de la littérature, d’analyses de l’environnement et de consultations avec des experts. Les listes ne sont pas exhaustives, mais sont un point de départ qui vous aidera à adapter et à personnaliser les compétences du CCDUS aux besoins des populations que vous servez.
Comprendre les conséquences des expériences négatives durant l’enfance (ENE)
Les expériences négatives vécues pendant la petite enfance ont une influence sur le cerveau en développement et sur la santé, tout au long de la vie. Les expériences négatives durant l’enfance (ENE), comme les mauvais traitements, la négligence et le dysfonctionnement familial, sont des événements négatifs, stressants et traumatisants qui se produisent avant l’âge de 18 ans.
Les ENE perturbent le développement sain du cerveau et peuvent ainsi accroître le risque de répercussions négatives sur la santé et la vie sociale à l’âge adulte. Si les personnes qui vivent des ENE ne développent pas toutes des troubles de santé mentale et d’usage de substances, il reste qu’il existe un lien entre le nombre d’ENE et le risque de développer des problèmes de santé physique et mentale plus tard dans la vie, comme une consommation problématique ou un trouble lié à l’usage de substances.
Tout intervenant travaillant avec des personnes qui consomment des substances ou qui risquent de le faire doit connaître cette information de base. Les modes de prestation de services et les approches de prévention qui tiennent compte des ENE sont efficaces, sensibles aux traumatismes et réceptives aux effets des ENE sur la façon dont une personne perçoit certains services et y réagit. L’acquisition de compétences en lien avec les ENE aide à remettre en question certaines idées préconçues entourant l’usage de substances. Elle permet aussi de recadrer celui-ci comme un problème de santé et pourrait briser les cycles intergénérationnels du traumatisme.
Les prestataires de services ne reconnaissent pas toujours la relation entre les ENE, le développement du cerveau et l’état de santé, ce qui constitue une lacune à combler dans la formation professionnelle des intervenants qui travaillent avec des personnes qui consomment des substances.
Les documents d’information ci-dessous aideront à combler cette lacune. Leur choix s’est fait selon les résultats de revues de la littérature, d’analyses de l’environnement et de consultations avec des experts. La liste n’est pas exhaustive, mais est un point de départ qui vous aidera à adapter et à personnaliser les compétences du CCDUS aux besoins des populations que vous servez et à favoriser l’acquisition de compétences dans le domaine.
Apprentissage continu : ressources sur les effets des ENE
Certification de l’Histoire du cerveau
Cartes d’information pour les bâtisseurs de cerveaux
Core Curriculum on Childhood Trauma
Trauma-Informed Practice Guide
Childhood Trauma Toolkit: A Resource for Pediatric Healthcare Providers
The Benefits of Incorporating an ‘Adverse Childhood Experiences’ Lens in Social Work Practice [webinaire]
Personnes âgées
Même si les personnes âgées* consomment moins de substances que les autres groupes d’âges, les effets des substances et le risque de développer un trouble lié à l’usage de substances peuvent augmenter avec l’âge. La connaissance et la compréhension des changements sociaux et physiques associés au vieillissement ainsi que de la manière dont ces changements sont influencés par d’autres facteurs (sexe, genre, capacité, race, statut socioéconomique, etc.) sont des facettes importantes des compétences en prévention, en dépistage, en évaluation clinique et en traitement.
Certains changements au cadre social (perte du conjoint ou du partenaire, perte d’autonomie ou d’emploi, etc.) suscitent parfois des sentiments d’isolement, de solitude et d’ennui, et les personnes âgées pourraient alors consommer des substances pour se sentir mieux.
Les changements physiques associés au vieillissement et les problèmes de santé chroniques rendent les personnes âgées plus vulnérables aux effets néfastes de la drogue et de l’alcool (interactions médicamenteuses, déficits cognitifs, troubles de l’humeur, etc.), ce qui pourrait contribuer au risque de chutes.
La question de l’usage de substances chez les personnes âgées est complexe en cas de comorbidité avec, par exemple, la dépression, la démence ou la douleur chronique. De plus, l’usage de substances pourrait aggraver certains problèmes de santé existants, ou alors les problèmes de santé (p. ex. AVC, démence) pourraient être considérés, à tort, comme des problèmes de consommation. Dans certains cas, la prise sécuritaire de substances (p. ex. cannabis) pourrait soulager certains problèmes de santé.
L’acquisition de compétences chez les personnes travaillant avec des personnes âgées ayant un trouble lié à l’usage de substances est lacunaire, et ce, malgré la complexité des besoins. Ainsi, si les lignes directrices relatives à la santé mentale et aux personnes âgées tiennent compte du trouble lié à l’usage de substances du point de vue du dépistage et de l’évaluation clinique, il reste qu’en général, les professionnels réglementés et non réglementés ont besoin de compétences et de formation dans ce domaine.
C’est pourquoi nous proposons ici des compétences générales pour le travail auprès de personnes âgées, de même que de l’information qui aidera à mieux comprendre l’usage de substances et les personnes âgées.
Le choix des ressources aux pages suivantes s’est fait selon les résultats de revues de la littérature, d’analyses de l’environnement et de consultations avec des experts. Les listes ne sont pas exhaustives, mais sont un point de départ qui vous aidera à adapter et à personnaliser les compétences du CCDUS aux besoins des populations que vous servez.
* Définition de « personne âgée » : Personne de 55 ans et plus (sous-groupe de la population canadienne qui connaît la croissance la plus rapide).
Apprentissage continu : ressources et articles sur le travail auprès des personnes âgées
Ressources
A Competency Framework for Interprofessional Comprehensive Geriatric Assessment
Un guide sur le cannabis pour les aînés
Les personnes âgées et l’alcool
Meilleure qualité de vie : usage de substances et vieillissement
Protocole thérapeutique pour personnes âgées subissant les méfaits des médicaments d’ordonnance
Article
Addressing Treatment and Care Needs of Older Adults Living with HIV Who Use Drugs
Grossesse
Les personnes* qui consomment des substances pendant leur grossesse vivent souvent des difficultés concomitantes qui nécessitent, pour leur prise en charge, des connaissances et des aptitudes fondées sur des données probantes. Il leur faut aussi des services d’accompagnement et des soins de santé propices au bon déroulement de leur grossesse. Par exemple, les personnes qui consomment des substances pendant leur grossesse ont souvent peur du jugement des autres et pourraient donc éviter les soins prénataux de routine. Les personnes racialisées, transgenres ou non binaires vivent parfois de la stigmatisation – sous plusieurs formes – de la part des professionnels de la santé. Les obstacles qui dissuadent les personnes enceintes de demander et de recevoir des soins de santé ont de graves conséquences, tant pour elles que pour leur bébé. Les professionnels de la santé doivent savoir que l’usage de substances pendant la grossesse survient parfois en contexte de violence et d’autres problèmes sociaux et de santé (violence conjugale, insécurité alimentaire, logements dangereux ou inadéquats, isolement social, racisme, etc.). Les personnes enceintes craignent souvent qu’on leur retire leur enfant si elles parlent de leur consommation à un professionnel de la santé; si la personne est membre d’une Première Nation, la probabilité que la garde de l’enfant lui soit retirée augmente.
La prestation de services complets et coordonnés aux personnes qui consomment pendant leur grossesse doit être assurée par une équipe multidisciplinaire qui voit ces personnes dans leur intégralité (besoins en services sociaux et en santé mentale et physique). Pour répondre pleinement aux besoins des personnes enceintes, les soins et services doivent :
- être sûrs sur les plans culturel et psychologique†;
- être anti-oppressifs et sensibles aux traumatismes et à la violence;
- offrir des services de garde gratuits ou subventionnés;
- avoir un seuil d’accès bas et donner accès à des services de réduction des méfaits;
- accompagner les personnes ou veiller à ce qu’elles aient un logement sûr et abordable et accès à des aliments sains;
- reconnaître l’importance de garder les familles ensemble (c.-à-d. ne pas retirer aux parents la garde de leurs enfants) pour favoriser la santé et le bien-être de tous les membres.
La grossesse peut être une période de grande motivation et d’inquiétude pour la santé et le bien-être. C’est une occasion unique d’intervenir tôt et d’offrir du soutien. L’acquisition de compétences de travail auprès des personnes enceintes peut favoriser une prestation de soins de qualité; cela permet en effet de voir quelles aides et ressources sont nécessaires au bon déroulement de la grossesse, tout en validant l’expérience unique de la grossesse de chaque personne.
Une liste de documents d’information abordant ces questions se trouve ci-dessous. Leur choix s’est fait à partir des résultats de revues de la littérature, d’analyses de l’environnement et de consultations avec des experts. La liste n’est pas exhaustive, mais est un point de départ qui vous aidera à adapter et à personnaliser les compétences du CCDUS aux besoins des populations que vous servez et à favoriser l’acquisition de compétences dans le domaine. La pertinence du contenu des ressources a été déterminée par une évaluation. À noter que si la plupart des références utilisent une terminologie neutre, certaines pourraient contenir des termes incohérents ou désuets.
* Le mot « personnes » inclut toutes les personnes qui peuvent tomber enceintes (p. ex. femmes, hommes transgenres et personnes non binaires et de genre non conforme).
† Un milieu sûr sur le plan psychologique pour les personnes enceintes, c’est notamment un milieu où on utilise les bons termes (c.-à-d. une terminologie inclusive) et où les discussions sur la grossesse et la santé reproductive incluent tous les genres.
Apprentissage continu : ressources et articles sur la grossesse et les services de santé liée à l’usage de substances
Ressources
Part 1.3: Setting the Stage – Framework for Practice: Motivational Interviewing [vidéo]
Trauma-Informed: The Trauma Toolkit
Pregnancy and Substance Use: A Harm Reduction Toolkit
Articles
Care for Incarcerated Pregnant People with Opioid Use Disorder: Equity and Justice Implications
Jeunes
Travailler avec des jeunes* demande une bonne compréhension des soins adaptés au stade du développement (connaissance des habitudes de consommation, du contexte psychosocial et de la culture des jeunes pouvant influer sur l’usage de substances, etc.). La consommation affecte différemment le cerveau en développement et le cerveau adulte. Il faut aussi comprendre les notions de sexe et de genre, et d’autres éléments sans rapport avec l’âge, pour proposer et fournir des soins et des services adéquats aux jeunes.
L’usage de substances (p. ex. alcool, cannabis, opioïdes d’ordonnance) est plus fréquent chez les jeunes que dans tout autre groupe d’âge. Même si la plupart des jeunes consomment de façon sécuritaire, ce sont eux qui ont la plus forte prévalence de conduite avec facultés affaiblies par des substances et de forte consommation épisodique d’alcool.
Les prestataires de services qui travaillent avec des jeunes consommateurs de substances doivent être attentifs à certains facteurs concomitants pouvant se manifester à ce stade du développement tels que les traumatismes dans l’enfance, les idées suicidaires, le genre, le sexe et les expériences de racisme, de discrimination, de stigmatisation ou d’intimidation. Il arrive aussi que les jeunes présentent des troubles de santé mentale, qui se manifestent souvent parallèlement à l’usage de substances. Plus la consommation commence tôt, plus la probabilité d’issues négatives futures est grande. Le dépistage précoce et l’intervention pourraient donc se traduire par des résultats positifs pour les jeunes.
Les jeunes se retrouvent parfois entre deux chaises – les services de traitement pour enfants et ceux pour adultes – au moment où ils amorcent des transitions stressantes, comme le passage de l’école secondaire vers le postsecondaire ou des études vers le monde du travail.
Il est donc essentiel de renforcer les capacités et l’autonomie des jeunes par rapport à l’usage de substances. Il faut aussi nouer des liens avec plusieurs services et mettre en place des réseaux efficaces pour que les jeunes restent en contact avec les services d’aide tout au long de leur vie.
Quelques points à considérer quant aux compétences pour les professionnels qui travaillent avec des jeunes :
- Soins adaptés à l’âge et à la culture et tenant compte du stade de développement cérébral;
- Attention portée au contexte psychosocial (santé mentale, exploration du genre, prévention du suicide, démêlés avec le système juridique, itinérance, etc.);
- Bonnes pratiques centrées sur les forces et la personne et sensibles aux traumatismes et à la violence;
- S’il y a lieu, établissement de liens avec les membres de la famille, les aidants et d’autres formes de soutien social, y compris de soutien non humain (guérison par le territoire, animaux de compagnie, thérapies équines, etc.), à la demande du jeune;
- Consentement éclairé, renforcement des capacités, autonomie décisionnelle, dynamiques de pouvoir et lien entre le prestataire et l’usager de services, afin de tisser des liens sûrs et de confiance.
Voir les ressources ci-dessous pour en savoir plus sur l’acquisition de compétences utiles pour le travail auprès de jeunes et mieux comprendre les jeunes et l’usage de substances.
Une liste de documents d’information se trouve ci-dessous. Leur choix s’est fait à partir des résultats de revues de la littérature, d’analyses de l’environnement et de consultations avec des experts. La liste n’est pas exhaustive, mais est un point de départ qui vous aidera à adapter et à personnaliser les compétences du CCDUS aux besoins des populations que vous servez et à favoriser l’acquisition de compétences dans le domaine.
* Les termes « jeunes » et « adultes en devenir » sont souvent utilisés de manière interchangeable pour désigner un groupe de personnes qui passent de la dépendance de l’enfance à l’autonomie de l’âge adulte. Les Nations Unies définissent les jeunes comme les personnes âgées de 15 à 24 ans. À noter que cet intervalle varie d’une organisation à l’autre, mais que pour le présent projet, nous utilisons celui des Nations Unies en raison de sa perspective axée sur la personne.
Apprentissage continu : ressources et articles sur les services de santé liée à l’usage de substances et les jeunes
Ressources
Workforce Competencies for Youth Mental Health
Toxicomanie au Canada : pleins feux sur les jeunes
Le cannabis et le cerveau en développement
La consommation de substances psychoactives et les jeunes immigrants
Articles
2SLGBTQ+
Former les intervenants du domaine de l’usage de substances sur le contexte des personnes 2SLGBTQ+ peut contribuer à réduire les iniquités en matière de soins et les obstacles pour les personnes qui recherchent du soutien.
Les personnes 2SLGBTQ+ continuent de vivre de la discrimination, de la stigmatisation et du stress minoritaire (terme utilisé pour décrire le stress excessif ressenti par les groupes stigmatisés en raison de leur position sociale). Pour les personnes 2SLGBTQ+, il s’agit d’un processus particulier par lequel les minorités de sexe et de genre en viennent à éprouver des sentiments de honte, de séparation ou d’isolement en réponse à la stigmatisation de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Ce type de stress contribue à un risque accru de connaître des méfaits liés aux troubles de santé mentale, à l’usage de substances, à l’isolement social, à l’insécurité financière et au logement précaire, comparativement à la population générale.
Cette situation concerne particulièrement les jeunes de la diversité de sexe et de genre, plus susceptibles que leurs pairs cisgenres et hétéronormatifs d’être défavorisés sur le plan socioéconomique, de vivre de la violence, d’être en situation de logement précaire et de se suicider.
Le stress minoritaire et les inégalités sociales que vivent les personnes 2SLGBTQ+ peuvent être plus nuancés et complexes si la personne appartient aussi à une minorité racialisée ou culturelle. Cette question n’est pas abordée dans les ressources ci-dessous, mais les caractéristiques individuelles doivent être prises en compte dans l’offre de soins et de services.
À l’échelle individuelle, la relation avec les identités et définitions regroupées sous le terme générique « 2SLGBTQ+ » peut se résumer à une base pour explorer, valider et comprendre son identité et son expression de sexe et de genre. Certaines personnes s’identifient fortement aux construits sociaux et culturels des communautés 2SLGBTQ+, mais pas toutes. En fait, l’identité de genre et l’identité sexuelle d’une personne présentent chacune des caractéristiques générales et uniques qu’il faut reconnaître et apprécier. Les listes de ressources ci-dessous ne sont pas exhaustives, mais sont un point de départ pour acquérir des connaissances et des aptitudes qui relèvent des compétences du CCDUS pour le perfectionnement de la main-d’œuvre.
Vous trouverez dans les ressources ci-dessous des renseignements et des pratiques favorisant l’inclusion des personnes 2SLGBTQ+ dans les services en santé mentale et en usage de substances. Chaque personne est unique et a sa propre perception de son genre et de sa sexualité (qu’elle soit 2SLGBTQ+ ou non). C’est en nous informant sur le genre et la diversité sexuelle, en faisant un examen critique de facteurs systémiques comme l’homophobie et la transphobie et en adoptant des pratiques inclusives que nous pourrons offrir des espaces plus accueillants aux personnes 2SLGBTQ+ qui connaissent des méfaits liés à l’usage de substances ou à un trouble connexe.
Apprentissage continu : travail avec des personnes 2SLGBTQ+ (général)
Les minorités sexuelles et le suicide
Les personnes transgenres et le suicide
Suicide prevention and two-spirited people
Apprentissage continu : travail avec des personnes 2SLGBTQ+ (professions de santé)
Health equity impact assessment: LGBT2SQ populations supplement
Restoring the circle: A training program to support Indigenous 2SLGBTQ+ folks with lived experience of gender-based violence (online course)
LGBTQ2S Inclusion playbook – A series of best practices for healthcare environments
Guidelines for gender-affirming primary care with trans and non-binary patients
National LGBTIQIA+ Health Education Center (A program of Fenway Institute) - Boîtes à outils, publications et webinaires pour les professions de la santé
Providing trans-affirming care for sexual assault survivors
Références
New patterns of poverty in the lesbian, gay, and bisexual community
La santé des communautés LGBTQIA2 au Canada : rapport du Comité permanent de la santé
Toronto rainbow tobacco survey: A report on tobacco use in Toronto’s LGBTTQ communities
2SLGBTQI suicide prevention research in Canada: Evidence, gaps, and priorities
Vulnérabilités liées à la COVID-19 chez les Canadiens et les Canadiennes LGBTQ2+